Stefan Manceau, directeur artistique du Barlive, a lancé un cri aujourd’hui sur Facebook qui a fait un sacré effet. Il revient sur le réel scénario de la fin du Barlive. Le pourquoi du comment, qui selon lui, n’est pas que législatif. Une guerre culturelle serait-elle en marche ?
Stefan MANCEAU aka IT – No Fears
Stefan MANCEAU aka IT – Staxhouse
Stefan MANCEAU aka IT – Prior
Vous avez tous plus ou moins suivi ce qu’il s’est passé dimanche dernier du côté de l’after basé à Mauguio « le Barlive ». Ce qui devait être la plus grande fête jamais organisée dans le sud a tourné au chaos social et culturel. Un nombre effrayant de gendarmes sont arrivés et ont bloqué l’accès aux clients qui avaient déjà commencé à pénétrer dans l’entre Techno du sud.
S’en ai suivi une altercation avec les forces de l’ordre qui ont jugé bon de gazer les clients qui manifestaient leur mécontentement, ce qui semble normal quand on se voit refuser l’entrer d’une telle fête au symbole si fort.
En geste de manifestation, les quelques 2.000 – 2.500 personnes amassées sur le parking ont décidé de faire la fête mais dehors, dans l’espoir que la situation évolue. Bières à la main, le caisson du coffre de la voiture à fond, des petits pas de danse malgré tout maladroits effectués un peu à contre coeur ont bercé un dimanche 15 mars qui restera dans les mémoires: LE BARLIVE EST MORT, ET N’A PU DONNER UNE FIN DIGNE.
« Suite à la soirée d’adieu au Bar Live
Voici le scénario avant la soirée d’adieu.
La direction s’est rendue à la gendarmerie pour y être entendu sur les problèmes de ghb, gbl. Comme d’autres établissements qui ont rencontrés le même problème Les gendarmes laissent sous entendre qu’une notification de fermeture est a l’étude a la préfecture. Nous nous préparons donc à la recevoir, le problème étant de savoir quand ils vont prendre cette sanction, pour information, il peut se passer trois mois avant que l’arrête soit établit et remit.
Le gérant étant parti en vacances la semaine et étant le seul à pouvoir signer cet arrête La gendarmerie décide alors, ne sachant pas comment faire, de remettre l’arrête vendredi soir a une employée Nous informons donc l’avocat de la société, et malheureusement avec l’expérience qui est la notre, l’avocat nous maintient que l’arrête est non recevable par un tribunal, je le répète, le gérant et lui seul a la capacité de recevoir ce genre de document.
La procédure étant la suivante, l’arrêté doit être obligatoirement remis en main propre par les autorités compétentes et signé par le gérant. Nous décidons donc de faire la matinée. Ce n’est pas plus compliqué que ça.
La suite vous la connaissez… «
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